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> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...
30 janvier 2001,
message de Etienne
Qu’est-ce que c’est que ce truc ? On se croirait dans un déjeuner de famille le dimanche. Pépé dit qu’il n’aime pas Internet parce que c’est que du sexe et des nazis. Et fiston lui répond qu’il ne peut pas comprendre vu que de toutes façons c’est un vieux. C’est pathétique. Et plus pathétique encore de supprimer les liens vers la quotidienne de Pierre Marcelle, qui est la plupart du temps à la fois intelligente et agréable à lire. T’es pas d’accord ? Une paire de claques et dans ta chambre. Bravo l’espace de discussion : on revient au bon vieux temps de la doctrine à sens unique. Ne vous étonnez pas de vous faire traiter de fachos dans ces conditions. Ce débat truqué et tronqué me fait gerber.
> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...,
Vincent B.,
5 février 2001
Je suis d’accord avec ça : cet article me laisse un arrière goût amer. Il est indigne de Marc Laimé de répondre ainsi entre les lignes, c’est trop facile. Comme si l’absence de limite de taille de l’article balayait le devoir de recul et de concision. Je pensais que ce genre de guéguerre ne se trouvait que sur les "autres" sites, que sur les "pauvres" forums, et que vous tous, acteurs du minirezo, étiez bien au dessus de cela. Reprenez-vous ! Je ne lit même plus votre prose à ce sujet, mais je me permet quand même d’écrire ces mots. Je ne suis qu’un tout jeune adulte mais je sais déjà que la sagesse, la patience, le recul et le silence, souvent, sont des vertus qui vous sont indispensables, à vous qui désirez nous faire partager votre vision des choses. Je suis déçu, et pense sincèrement qu’un tel article ne passerait pas dans le Canard, que je lis et respecte. Amicalement, Vincent
démolissez, démolissez...,
wStone,
13 novembre 2004
Je ne découvre cette pauvre correspondance que maintenant... Quelques mots néanmoins pour dire que je partage totalement le point de vue d’Etienne, et particulièrement le pénultième paragraphe : "Bravo l’espace (...) dans ces conditions.". A vrai dire, je ne connaissais pas uzine.net avant celà, et ça ne me donne aucune envie d’explorer un peu plus le site.
A mon sens ce qui gâche le web, c’est que les gens qui y prennent la parole sont trop souvent visiblement en manque de reconnaissance, frustrés, aigris, jaloux... Bien des plaidoyers en faveur de la liberté du web me semblent trop opportunes, les portes des autres lieux d’expression étant tout simplement fermées à leurs auteurs... Tous ces forum, ces e-zines, pages perso ou autres bloggs ressemble à s’y méprendre à l’habituel café du commerce, la convivialité en moins, rares sont ceux qui réussissent à dépasser la malheureusement traditionelle propension française à démolir quiconque a une once de talent ou d’esprit.
Bon séjour donc Mr Laimé au pays de la franchouillardise. Comme disais l’autre, démolissez, démolissez, il en restera toujours quelquechose
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> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...
29 janvier 2001,
message de Lefayot
C’est entendu, l’article de Marc est plutôt excessif. Mais bon, pourquoi deux poids, deux mesures ? Qu’un journaliste ne connaissant pas son sujet raconte des conneries plus grosses que lui, c’est normal. C’est un péché véniel. Que des non-professionnels s’énervent un peu parce que des médiateurs auto-proclamés leur chient dans les bottes, c’est un scandale, c’est pas cool. C’est pas bien. C’est reac. On rêve ... Car c’est pratiquement toute la presse traditionnelle qui hurle au loup lorsque des dilettantes sans cartes d’accréditation se permettent de mettre en avant son inutilité et sa nocivité foncière. Et il faudrait laisser passer. Ben voyons ... Et s’il est vrai que le net est nombriliste et ne s’intéresse qu’à la liberté sur le net, il faut aussi se demander où elle peut s’exprimer ailleurs que sur le net, la liberté d’expression. Nulle part, sinon dans un bistro. Evidemment on peut tous aller au bistro, et laisser les pros (re)mettre le monde (et ses représentations) en coupe réglée. En fait, il est bien normal que les journaleux qui nous gavent, obscènes et dérisoires avec leur déontologie pour amuser la galerie, fassent un peu les frais d’une mise en application de la dite déontologie. On ne devrait pas laisser passer la moindre contre-vérité de la part d’un professionnel de l’info ; ça me parait la moindre des choses ... Mais non, en France, on a le respect de la hiérarchie ... Alors, il est peut être temps de cesser de taper sur les nains de la carte de presse (c’est lassant), mais il est tout de même hallucinant de voir des gens venir les défendre, alors qu’ils sont de grands spécialistes de l’auto-absolution généralisée ... |
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29 janvier 2001,
message de Greg.fr
J’avais envie de positiver bêtement, en considérant toute cette polémique comme très constructive, finalement, pour le ouèbindé en général et le minirezo en particulier. Un site qui arrive même à attirer l’attention de journaleux de Libé au bout de 6 mois d’existence (dans sa version actuelle), c’est pas si mal, comme performance. J’imagine que comme tous les piliers de la profession, Val et Marcelle doivent avoir des sueurs froides à l’idée que d’autres personnes que des journalistes estampillés NF (quoiqu’il n’y a pas de norme pour ça, dixit Pascal Fortin) qui puissent s’exprimer et surtout toucher un auditoire infiniment plus vaste que sur une caisse sur un grand boulevard. Ils doivent être nombreux à être outrés que de "simples" citoyens (OK, les ceusses qui ont une bécane à disposition) puissent piétiner leurs plate-bandes. Une partie de leur importance qui fout le camp. M’enfin dans l’histoire, le père Laimé abuse un peu. A la limite, le papier de Marcelle valait au plus une brève, avec un lien. |
> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...
29 janvier 2001,
message de TC
Adieu Marcelle, nous ne vous lirons plus. Val a écrit une énorme connerie. D’où réactions, légitimes, mais surdimensionnées, comme souvent ici, où on se prend beaucoup la tête sur la "liberté d’expression sur le Net", sur le Net lui-même, sans vraiment s’intéresser à grand-chose d’autre (eh oui, sur ce point, Val a raison). J’ai beaucoup lu les éditos de Val, j’ai été un grand lecteur de Charlie, je le lis encore, occasionnellement, et je continuerai sans doute à l’acheter irrégulièrement, malgré la piètre qualité du "penseur" Val. Parce que je n’ai pas besoin qu’on me dise quoi penser d’Internet. Que je sais ce qu’il porte en lui comme puissance, bénéfique ou pas, là n’est pas la question. Ni Val ni Arno ne m’expliqueront ce que je dois penser de tout ça. J’ai aussi beaucoup lu les textes surréalistes et situationnistes : leur violence, leur systématisme de l’exclusion. Mais les situs étaient drôles dans l’insulte, gratuite, argumentée avec une mauvaise foi assumée et en très peu de lignes. Ce qui n’est visiblement pas le cas ici, où on exclut Val, puis Marcelle, pompeusement, en délayant des raisonnements scolaires dans des articles d’une longueur insultante, vu la minceur de la réflexion. Eh si, Marc Laimé, vous continuerez certainement à lire, de temps en temps, fût-ce par hasard, les textes de Pierre Marcelle (qu’au passage, je n’ai jamais idolâtré). Alors ça ne sert à rien, cette emphase dans l’anathème, pour un sujet ultra-mineur. Drôle la première semaine (un ex-gauchiste un peu bousculé, c’est drôle), de plus en plus pénible, de plus en plus ressassé, obsessionnel, paranoïaque, d’une lourdeur à présent révoltante. On se réveille, on se calme : on passe à autre chose, ou on devient aussi con et réac que Val, en bien moins de temps qu’il n’en aura fallu à Val (ce qui démontre par l’absurde une certaine qualité chez lui). Le Web est un outil formidable qui devrait cesser au plus vite de se regarder le nombril... Cordialement (mais consterné), TC |
Libé je t’aime, Libé je t’adore
29 janvier 2001,
message de Bidet Casserole
Il y a 20 ans, ont commencé de grandes manœuvres dont l’objectif était de moderniser la droite française. C’est aujourd’hui chose faite, de Strauss-Kahn à Jospin en passant par Allègre-Lang ou Stéphane Bern, la droite a réussi sa mutation. Le fer de lance de la conversion de cette catégorie de gens en zélateurs du libéralisme (au moins dans leurs actions, les mots servent aussi à détourner l’attention) fût un quotidien nommé Libération. Aujourd’hui, ce pauvre journal, si dramatiquement vide de sens essaie de se souvenir qu’il a existé en des temps lointains. Pour cela il peut compter sur les haines microcosmiques de ses critiques de la chose artistique ou les pâles élucubrations d’un Etienne Marcelle. Libé c’est l’Equipe sans les grandes photos couleurs, le Parisien sans les pages tiercé, le Monde avec 2 heures de lecture en moins... Libé, un quotidien light pour une pensée plus légère. Ah... il paraît que le Marcelle s’appelle pas Etienne. |
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28 janvier 2001,
message de Patrick
Autant je partage votre réaction vis à vis de Val, autant je trouve celle-ci pathétique. Lorsque j’ai commencé à lire l’article, j’ai cherché sur rezo.net l’adresse de la chronique en question : introuvable. Ha, mais Marc la donne en annexe. Quelle prévoyance. Mr Marcelle est désormais un ennemi public du Web Indépendant (tm ?). Eliminons toute trace. A cause d’un seul article sur un sujet qu’il ne maîtrise apparemment pas, nous allons l’excommunier de notre web à coups de "vous appartenez au passé, vous avez déjà beaucoup perdu". Depuis le 26 janvier 2001, c’est donc officiel, un journaliste n’est plus un être humain : il n’a le droit ni de dire des conneries, ni d’en faire, ni de changer d’avis. Descendons le et oublions sa prose, passée ou future. Pourquoi ai-je l’impression que ce problème pourrait simplement être réglé si les troies parties (Val, le Minirezo, Marcelle) se rencontraient et échangeaient leurs points de vue sur le net ? ’Débattre’ par chronique interposée est le meilleur moyen de creuser un fossé entre les ’partisans’ et ’ennemis’ du Web. On aime bien s’engueuler, ça passe le temps. Je m’emporte peut-être, mais à mon sens, ce genre de diatribe n’est bon qu’à lasser les lecteurs de la presse papier et ceux de celle en ligne. |
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> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...
26 janvier 2001,
message de Guillaume
Vous allez voir que cela va devenir une mode : se faire incendier sur le Web, et plus particulièrement sur uZine2... Pierre Ducon Marcelle doit jalouser Val et Charlie Hebdo de l’énorme pub qui leur a été faite ici. Pensez-donc : attirez sur sa petite personne toutes les haines du Web !! De ce web hier chéri mais qu’il fait si bon ton de décrier aujourd’hui que coulent les unes après les autres les galères start-upiennes !! Il faut noter que l’on ne hait jamais autant que ce que l’on n’a jamais su comprendre ou que ce que l’on a trop vite et mal adoré... Et puis, s’il venait à l’esprit d’un de ces nombreux petits actionnaires de Multimania, Wanadoo et autres .com dont les économies ont fondu comme neige au soleil de demander des comptes à ceux qui chantaient à tue-tête les louanges de ces lucioles de la net-économie ? Ils doivent en faire, des cauchemars, les Val et Marcelle, sans parler des Sylvestre... Des cauchemars où des internautes bernés viennent, comme Outre-Atlantique, faire des cartons parmi les chantres béats des valeurs-comètes... Il y a quelques temps, toute personnalité digne de se nom se devait d’être dans les Guignols, signe ultime de reconnaissance... Maintenant que les Guignols sont estampillés Vivendi-Universal, uZine2 et le web alternatif d’une façon plus générale ne sont-ils pas devenus le nouveau signe de reconnaissance ? "Eh, t’as vu, je me suis fait descendre en flammes sur minirezo..."
> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...,
Anacharsis,
5 février 2001
"Ils doivent en faire, des cauchemars, les Val et Marcelle, sans parler des Sylvestre... Des cauchemars où des internautes bernés viennent, comme Outre-Atlantique, faire des cartons parmi les chantres béats des valeurs-comètes" Retenez vos chevaux, ils s’emballent ! Je n’ai jamais vu Charlie ou Val faire l’apologie des startoop ! |