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Une profession en mal d’expression...
3 décembre 2002,
message de fiso
... à l’image de la société, selon les volontés de ceux qui la gouverne, qui ne donneraient pas même un soupçon d’envie de changer, au risque de tout perdre, c’est-à-dire RIEN. Et c’est pas un scoop. Au pire, "revêtons nos préjugés, ils nous tiennent chaud". Voilà TOUT. |
> « Les temps modernes » du journalisme
14 mars 2001,
message de Arnaud
Je trouve que la plupart des arguments développés dans cet article, s’ils ne sont pas très nouveaux, tiennent plutôt la route. Mais il est un passage qui m’escagace joyeusement : "dans les écoles de journalisme le mythe des grands reporters ou des journalistes d’investigation s’est largement effondré pour laisser la place à ceux que le statut de la société médiatique fascine. La dernière aventure humaine consisterait plutôt à côtoyer Jean-Luc Delarue" Je ne veux pas me faire le défenseur aveugle et systématique des écoles de journalisme,mais c’est vraiment un cliché grotesque. Dans les écoles, on trouve des cons admirateurs de PPDA et Laurence Ferrari et des gens fans des modèles Albert Londres-Truman Capote-Hunter Thompson-Tom Wolfe-Serge Daney-MondeDiplo-JP Dionnet-Pulitzer-Watergate et même des fans du MiniRezo, figurez-vous ! La vie, quoi ! certains finiront à TF1, d’autres au Fig Mag, d’autres à Charlie, d’autres à Auto Magazine ou l’Union de Reims... Equilibré tout ça, y a pas de complot... On peut dénoncer le fait que les journalistes se pompent, se repompent et clichetonnent à mort, mais il ne faut pas à son tour reprendre des clichés éculés et branchouilles (un comble !) pour le simple plaisir de dénoncer le "système". Sinon, l’article est très bien, hein... Amitiés Arnaud
> « Les temps modernes » du journalisme,
soub,
14 mars 2001
Le paragraphe sur les écoles de journalisme repose notamment sur une étude réalisée par un sociologue des médias, sur les motivations des candidatures dans ces écoles. Je ne dis pas qu’il n’y a que des admirateurs de PPDA mais que les motivations des candidatures ne font quasiment jamais référence à ces mythes, surévalués ou non d’ailleurs...Evidemment que c’est un peu caricatural que de le résumer ainsi. Mais sortant d’une de ces écoles, c’était aussi un constat des enseignants, qui voyaient évoluer en ce sens les élèves qu’ils avaient(moins d’initiatives dans les reportages, volonté de maîtriser les aspects techniques de la présentation et de l’animation, fascination pour le monde des médias). Quant à l’allusion au complot, tu t’égares, elle n’est pas chez moi...
en ligne : at
> > « Les temps modernes » du journalisme,
ath,
3 août 2001
Les temps modernes du journalisme. Ah c’est une bonne titraille. J’ai fais une école. C’était pas mal mais là bas, on ne m’a pas dit la galère dans laquelle je mettais les pieds.Je pensais qu’après une école, j’allais trouver un bon job. Hé ben, non ! Mais bon, j’étais motivée pour faire des études de journalisme. PPDA, Ockrent (je l’admire)... c’est la crème de la crème. Et en pensant à eux ça me fais avancer. En plus en ce moment c’est la grosse galère, je suis en presse hebdo et question heures supp. (je travaille au moins 70 heures par semaine. Que dois je faire pour limiter les dégats ? Payée à 6500 F. Je suis très déçue mais je garde quand même la foi. Informer les gens c’est ma passion, c’est ma priorité. Même si je le reconnais, certaines institutions m’ont empêché parfois de dire ce que je voulais. Et pour en revenir aux écoles. Je pense que certaines grandes écoles sont plus fiables que d’autres. Mais y apprend-on réellement le métier. |
> « Les temps modernes » du journalisme
13 mars 2001,
message de Grosse Fatigue
L’allusion à la production fordiste et à Chaplin me paraît un peu infondée. Je pense (partageant en fait les observations), que tout cela est dû à la pléthore de l’offre et à sa segmentation, plus qu’à la médiocrité intrinsèque des magazines. Sur la médiocrité : rien de nouveau. Les magazines sont médiocres depuis longtemps, la grande nouveauté, c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux à être sur le même créneau. Autrefois, par exemple, on pouvait lire Le Point, L’Obs, L’Express. Chacun d’entre eux avait une ou plusieurs vertues. Aujourd’hui, ces trois-là ne forment qu’un, et doivent avant tout plaire aux annonceurs. Politiquement corrects et racoleurs, ils sont concurrencés par les deux torchons issus de l’imagination torride de JFK : L’EDJ et Marianne. Voilà pour les exemples. Il n’en reste pas moins que, comme autrefois, on trouve des magazines de qualité qui ne tiennent pas vraiment compte des schémas obligatoires cités ci-dessus. On peut les citer, il y a le Diplo, mais son diminutif fait à la fois penser à son vrai nom et à sa caricature jurrassique. Il y a sans doute Courrier International, et une foule de magazines spécialisés... Mais le mieux, c’est quand même la revue de mes états d’âme... en ligne : La revue de mes états d’âme
> « Les temps modernes » du journalisme,
Pierre Madrid,
13 mars 2001
Hé grosse fatigue pour la liste des magazines on aurait voulus que tu en mette un peu plus, bon il y a le diplo hyper formaté, hyper rodé, quasi répétitif, déclinant sur tous les sujets le même type de grille d’analyse comme des moines reprenant chaque jour la retranscription des écritures. Ensuite il y a Courrier international, bien, trés bien mais avec des articles courts, une ouverture sur le monde évidente, mais c’est pas étonnant c’est son fond de commerce, ensuite il y a quoi ? la presse spécialisée, ça s’appelle des "niches" et ça ne tient que grace aux annonceurs donc pas d’esprit critique, des sommaires milimétrés pour ne déplaire à personne, ensuite y a quoi, "De l’air" des articles insipides ultra-corts, et tendance gauche politiquement correcte branché, le monde vu par la tribu, alors cherchons encore, et bien moi je trouve rien qui rende compte du monde, qui raconte des histoires, tout est parfaitement lissé National géographic, Géo, de purs produits marketing sans surprises sans risques pris, et pourtant c’est pas faute de chercher, reste quelques revues quasi confidentielles. Bon je suis d’accord avec toi grosse fatigue car dans tes états d’ames, il y a une ame, ce qui n’est plus le cas des journaux qu’il y a dans les kiosques Tu veux que je te dise, les journalistes, ils sont ailleurs que dans les journaux. Si vous trouvez où vous gagnez un poste radio, allez peut être même une dédicace du roi Karl, vous savez celui qu’y a monté un journal plus vrai les vrais. Bisous à tous. Pierre Madrid
> « Les temps modernes » du journalisme,
Arnaud,
14 mars 2001
Salut, Pas très fraîche ta grosse fatigue : l’Evenement est mort et entérré il y a quelques semaines, mort d’être un supplément à France-Soir. Qui lui même était un supplément à la presse... Et pis, Courrier International, excuse moi, comme nouvelles fraîches, y a mieux : ce n’est que du repompage de la presse étrangère ! Alors bien sûr, le principe est futé et bien mené, mais ça joue aussi beaucoup sur la répétition des traitements d’actu par la presse mondiale (les Ricains parlent de choses qui nous touchent, donc a priori sur lesquels les médias français ont déjà écrit et c’est illustré par un dessin péruvien, qui donc illustrait un article sur le même sujet ! le serpent se mord la queue) Je ne pense pas que le rédacteur de cet article pense qu’il y ait beaucoup d’aventure journalistique dans le CI. C’est du bon desk, mais la quintessence du desk. A
> « Les temps modernes » du journalisme,
Robin,
15 mars 2001
> « Les temps modernes » du journalisme,
Vince,
7 juin 2001
Salut J’écris pour dire que la presse publie que des choses qui intéressent soi-disant les gens, comme les guerres ou les procès de meurtrier. Alors que pendant ce temps, des milliers d’inconnus font le bien partout dans le monde, et on n’en parle pas. C’est dommage, et je suis sûr que ça nous intéresserez plus. J’ai hâte qu’il n’y est plus de guerre et que le monde soit en paix, mais ça me parait guère possible. Au-revoir et contactez moi sur : vinceaimar@hotmail.com |